Les places étant limitées, la visite s’est déroulée en deux groupes de 12 personnes, un le matin et l’autre l’après-midi. Avec bien sûr un déjeuner en commun.
Près de 15 km du tunnel principal ont été creusés (sur les 2 tubes de 10 m de diamètre de 57,7 km chacun, dont les 3/4 en France) et 27 km sur l’ensemble des ouvrages (accès et galeries de sécurité). Pour la totalité du tunnel, plus de 165 km de galeries devront être creusées. La partie visitée a été l’entrée française du tunnel à proximité de Saint-Jean-de-Maurienne. Ici les excavations se font de manière traditionnelle : 500 m au brise-roche puis explosif. Pas moins de 12 fronts de taille sont nécessaire pour réaliser ce tunnel, dont 8 à l’aide de tunneliers de plus de 300 m de long. Ces tunneliers avancent de 15 à 20 m par jour et creusent durant 2 postes de 8 h. Le troisième poste sert à la maintenance (changement des molettes…) et aussi à la réalisation d’un sondage à l’avancement de 25 à 30 m pour reconnaître le terrain et éviter les mauvaises surprises, les terrains dans cette zone étant assez hétérogènes. Les matériaux sont évacués par de gigantesques tapis roulants vers des zones de tri et de stockage ; les matériaux de bonne qualité sont triés et concassés afin d’être réutilisés pour les revêtements du tunnel et également pour les travaux de la nouvelle gare de Saint-Jean-de- Maurienne.
Une gare souterraine de secours sera créée au milieu de ce tunnel à plus de 400 m sous la ville de Modane.
Les travaux devant durer jusqu’en 2030, c’est certain les Cobatystes grenoblois y reviendront…